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Saint Charbel - Grands guérisseurs

  Saint Charbel  Grands guérisseurs Un guérisseur tout pétri d‘humilité : saint Charbel
Saint Charbel

 

Parmi les « médecins du Ciel » qui assistent si efficacement les guérisseurs ici-bas, ce moine de confession maronite qui a vécu au Liban au XIXe siècle mérite d’être mentionné et je conseille aux numérologues de tout crin de sortir leurs tablettes ...

Le petit Youssef Makhlouf naquit dans le nord du Liban à Biqa' kafrâ le 8 mai 1828 de parents paysans très pieux. Très jeune attiré par une vie tournée vers Dieu, il devint prêtre au sein de l’église maronite, bien implantée au Liban. Son aspiration à vivre plus près du Divin le conduit à se faire moine et il vécut une vie d’ermite jusqu’à sa mort, survenue un 24 décembre 1898.Depuis, le lieu de son inhumation est devenu un centre de pèlerinage connu dans le monde entier.

Tout aurait été tellement plus simple dans sa vie qu’il souhaitait entièrement tournée vers le Ciel, isolé des hommes, loin des femmes, dans un silence absolu, s’il avait pu vivre en véritable ermite. Seulement voilà, il possédait la grâce de guérir – et on pourrait dire que ce fut le drame de sa vie.


Il perd son père très jeune mais sa mère se remariera avec un homme généreux qui choisit la prêtrise comme cela est possible dans l’Eglise maronite. Lorsque le petit Youssef va faire paître les bêtes, il en profite pour se confectionner un autel et y prie pendant des heures. Il a deux oncles ermites, son beau-père est prêtre, il sait les sacrifices que cela implique mais sa vocation lui est une telle évidence qu’il quitte un jour la maison sans prévenir quiconque et part au séminaire.

En prenant l’habit de prêtre en 1859, il choisit le nom de Charbel, un martyr de l'Église d'Antioche du IIe siècle. S’il s’oriente toujours plus vers une vie d’adoration exclusive de Dieu, il accomplit néanmoins toutes les tâches exigées de lui au monastère Saint Maron: cela implique entre autres d’offrir son soutien aux familles des alentours. On remarque vite que les confessions dites avec lui font du bien. Mais lorsqu’il offre de l’eau qu’il a bénite à un moribond et que ce dernier se relève peu après, les convictions sont faites : ce prêtre-là peut guérir. La rumeur se répand dans les cercles de la campagne libanaise et les familles aussi bien chrétiennes que musulmanes se tournent vers lui de plus en plus souvent.



Fidèle à son désir profond, il demande à devenir ermite. Son supérieur exige auparavant de lui un rapport important à rédiger dans la nuit. Docile, il prend une lampe à huile et se met au travail. Problème : le domestique pour lui faire une petite farce avait mis de l’eau dans la lampe… et pourtant le père Charbel écrit, éclairé par cette lumière impossible ! Alerté, le supérieur ne peut que constater que ce prêtre-là est un élu. L’autorisation de se retirer dans un ermitage près du monastère d’Annaya est accordée, Charbel y restera 23 ans, ne le quittant que pour « sauver des âmes » dans les environs. Il pratique le jeûne, l’ascèse, la prière perpétuelle et se veut en tous points un serviteur humble et obéissant de son directeur de conscience et surtout de Dieu. Mais sa réputation grandit. Alors il intercède auprès des Puissances célestes pour les gens malades, soit qu’il ait reçu des demandes écrites, soit qu’on lui ait amené des souffrants… Pour soigner, il bénit, il entraîne les malades dans la chapelle et les fait prier en sa compagnie, il asperge d’une eau bénite par ses soins… et les gens repartent guéris, du corps et de l’âme. Cette eau sauve aussi les champs des sauterelles, fléau récurrent, lorsque les paysans en aspergent leurs cultures !

Il mourut tandis qu’il célébrait la messe le 24 décembre 1898, date que les Maronites choisirent pour le fêter ; les Catholiques, eux, le font le 24 juillet, car le Vatican a initié son dossier de canonisation. De fait, ses dons de thaumaturge ont été amplifiés après sa mort par des miracles répétés autour d’un phénomène inexplicable et inexpliqué à ce jour.
Quand sa dépouille mortelle est encore dans la chapelle avant l’inhumation, un moine qui le veille est témoin d’un rayon de lumière qui éclaire le trépassé. On constate que du sang commence à suinter sur tout le corps. La tradition maronite veut que l’on enterre le corps à même la terre, sans cercueil, ce qui fut fait, mais dès le lendemain, des petites flammèches tournent autour de cette tombe toute simple. Le Liban est sous occupation turque à l’époque, des soldats viennent mais ne trouvent pas l’origine de ce phénomène. Ils en parlent autour d’eux, leurs familles et les paysans arrivent en nombre, soit pour prier, soit pour demander l’intercession du moine.



Au bout de 45 jours, les autorités procèdent à une exhumation : surprise, le corps est parfaitement intact, signe de sainteté dans l’aire orthodoxe. C’est confirmé par les témoignages des petites gens qui affirment avoir été exaucés dans leurs demandes de guérison depuis le premier enterrement ! La dépouille du père Charbel est placée cette fois dans un cercueil de bois que l’on dépose dans la chapelle du monastère où il est emmuré. Peine inutile : le mur se met à suinter à son tour, toujours cet étrange liquide sanguinolent, un peu huileux. En avril 1899, il faut casser le mur et constater : le corps est intact, la peau du moine exsude encore et abondamment cet épanchement inexpliqué. Il faut changer les vêtements, remonter un mur. Peine perdue, le suintement sera constaté jusqu’en 1927, année où le Vatican intervient et demande la première de trois exhumations accompagnées d’expertises médicales. Rien n’arrête le suintement qui s’accumule aux pieds du moine, le corps reste toujours souple et intact et qui plus est, le voile qui recouvrait son visage porte son empreinte, exactement comme le Suaire de Turin !
Pouvoir tremper un bout de tissu dans cet exsudat est un gage de guérison, obtenir de l’huile obtenue à partir de ce liquide devient une exigence de plus en plus urgente de la part des croyants, quelle que soit leur foi ! Les miracles se succèdent, de près pour ceux venus prier devant son tombeau, de loin pour ceux qui ont obtenu cette huile miraculeuse et habitent aux États-Unis ou en France par exemple.



Sa canonisation est chose faite en octobre 1977, les miracles sont reconnus officiellement par les églises maronite et catholique, mais un en particulier ressort : celui du 22 janvier 1933. Une mère de famille nombreuse, Mme Al-Chami, souffre de paralysie après une attaque cérébrale et occlusion de l’artère carotide. Ses enfants, en bons Libanais, réagissent et enduisent son cou d’un mélange de terre et d’huile de la tombe de saint Charbel. Elle-même voit en rêve deux moines portant barbe blanche : saint Maron et le père Charbel. Ce dernier lui explique qu’il est venu «pour t’opérer ». Une vive douleur à la gorge la réveille, ses enfants constatèrent au lever que leur mère portait deux grandes cicatrices des deux côtés du cou, avec des fils chirurgicaux visibles. Les Médecins du Ciel sont intervenus !

Quelques nuits plus tard, Charbel revient la voir en rêve, lui demande expressément d’aller les 22 de chaque mois au couvent d’Annaya, en action de grâces » pour participer à la messe. Et il précise que les cicatrices resteront visibles sur son cou et saigneront tous les 22 du mois pour convaincre les sceptiques. Et il en fut ainsi ! Charbel n’a pas laissé la mort terrestre interrompre son action de guérison et ce n’est pas resté sans conséquences : Il a fallu aussi construire une route pour conduire les nombreux visiteurs au monastère d’Annaya, situé dans les hauteurs libanaises ! Et bien sûr des livres, des vidéos sur Youtube et une page internet lui sont consacrés: www.saintcharbel.com ! De par le monde (Canada, France, USA, Brésil etc.) des couvents maronites organisent des processions ou des actions de prières en l’honneur de saint Charbel, un 22 évidemment !



Lui qui marchait dans la vie les yeux baissés par modestie et humilité, lui qui aurait voulu rester seul dans la contemplation permanente de Dieu n’a toutefois jamais oublié que servir les hommes en souffrance était aussi servir le Divin.
Voilà la belle histoire de cet enfant du Liban qui a su réunir autour de sa tombe toutes les confessions de cette belle terre déchirée par la guerre. Il est toujours actif, alors que vous soyez guérisseur ou souffrant, pensez à lui, particulièrement les 22 de chaque mois…



Notes :
L'église paroissiale Notre-Dame du Liban, 15 bis - 17 rue d'Ulm (5e), est depuis juin 1915 affectée au culte maronite (catholique oriental), une Chapelle Saint Charbel se trouve au sous-sol de l’Église Sainte Thérèse de Fontenay-sous-Bois et plusieurs églises parisiennes contiennent des tableaux de Saint Charbel
Les moines du monastère Saint-Maron d’Annaya, au Liban vendent l’huile miraculeuse ainsi que diverses boutiques d’objets religieux.
Parmi les nombreuses biographies rédigées en français :
Elie Maakaroun, Saint Charbel, prophète de l'Amour : Le silence, la croix et le salut, Ed. Téqui, 2005
Père Hanna Skandar, Paroles de saint Charbel, Perpignan, Artège Éditions, 2014,
Philippe Beitia, Saint Charbel, Paris, Téqui, 2011
Ernest Joseph Görlich et Jean-Claude Antakli, L'ermite du Liban : vie prodigieuse de saint Charbel Makhlouf, Parvis, 2018


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